Le trésor des Casimiriens.

Les Egyptologues ont la Pierre de Rosette, Les Chrétiens ont les Manuscrits de la Mer Morte, nous les Casimiriens nous avons aussi nos propres écrits fondateurs et fédérateurs : Kroniki Internatu Swietego Kazimierza.

Ces Chroniques de l’Internat saint Casimir permettent de mieux comprendre toutes les subtilités de l’Ame Casimirienne.

Il s’agit de l’histoire de notre Internat consignée par écrit au « fil du temps ». Tout y est précisément retranscrit à la plume jour après jour : vie quotidienne, effectifs, dates importantes et célébrations, exploits sportifs, faits divers, aller et venue des Oblats… une base de données riche et détaillée qui constitue une source sure et précise d’informations pour qui voudrait s’intéresser à l’histoire des Casimiriens et de l’internat Saint Casimir.

Physiquement, ces chroniques se présentent sous la forme de deux cahiers reliés à couverture cartonnée noire de 200 pages chacun. Ils ont été achetés à la librairie J. Beuvry à Béthune ; (NDLR : Tout Casimirien se souvient de cette célèbre librairie béthunoise ; on s’y « approvisionnait » aussi en livres autorisés comme les Bob Morane et même en ouvrages interdits, mais oh combien appréciés, comme les OSS 117, James Bond, ou autres SAS…)

Le premier Volume de ces Chroniques Casimiriennes, est consacré à la période de 1947 à 1961 et le deuxième s’intéresse à la période 1961-1969. Nous utilisons à dessin le terme de deuxième et non de second, parce que nous pensons et espérons qu’il existe un troisième volume qui malheureusement n’est pas encore disponible à L’Association. Mais existe-t-il véritablement ce troisième volume, témoin de la période post 68? Kto wie ?

Dans ces deux cahiers, nous avons dénombré une quinzaine d’écritures différentes donc une quinzaine de rédacteurs. Comme vous le découvrirez par vous-même au fil de la publication de ces chroniques, certains auteurs sont plus diserts que d’autres avec parfois des calligraphies compliquées à décrypter. Il est difficile d’identifier les auteurs de ces Pages de Notre Histoire. En effet les écrits sont anonymes et les pages ne sont pas signées.

Les questions sur ces documents sont nombreuses : Qui se cachent derrière ces écritures ? Ces pages sont-elles des écrits originaux ou la retranscription « au propre » d’un texte brouillon initial ? Les rédacteurs de ces lignes sont-ils les auteurs de ces écrits, ou de simples scripteurs ? Pour chaque page n’y-a-t-il qu’un seul auteur ? Y avait-il un comité de rédaction avec un rédacteur en chef qui validait les textes avant retranscription « au propre »? Etc. …

Aujourd’hui, nous mettons à votre disposition les fac-simile couleur des chroniques des trois premières années scolaires de l’Internat saint Casimir : les années 1947-48, 1948-49 et 1949-50 - Les Années Béthune en quelque sorte -. Nous vous recommandons si vous ne l’avez pas déjà fait de lire ou de relire le récit écrit par Richard Kowalski sur ces années pionnières.

Le rédacteur des chroniques de la première année scolaire n’est pas le même que celui des deux années suivantes. Ils ont tous les deux une belle écriture ce qui en rend la lecture facile.

Dans ces trente pages, très peu de rature, pas une seule trace de fatigue dans la calligraphie. Mais qui a écrit ces pages ? Un élève, un Oblat ? Probablement pas le père Edouard Olejnik qui selon mes souvenirs avait une écriture moins ronde. Mais on peut légitimement penser que le Boss est associé à la naissance de cette idée de chroniques casimiriennes. Il ne peut pas s’agir non plus du père Krachulec qui n’a rejoint le Boss qu’au début 1949. S’agit-il alors de l’écriture du père Murawski qui était l’autre fondateur de l’internat avec le Boss ? Pour y répondre, il faudrait pouvoir accéder à ses archives personnelles. Là encore de nombreuses questions se posent : Que sont devenues toutes les archives personnelles de tous nos Oblats ? Ont-elles été rendues à la famille ou ont-elles été conservées dans la congrégation. Ont-elles été soigneusement archivées et conservées, ou ont-elles « croupi » après le décès de leur propriétaire et ont-elles été progressivement oubliées et dispersées dans les divers déménagements ? Imaginez un instant le bonheur si ces archives existent toujours et demeurent accessibles ! Il serait formidable de pouvoir consulter des partitions écrites et annotées par Chopin (je parle du Notre !), des écrits et photos prises par le Boss, des énoncés de problèmes rédigés par Ploussix, des photos et textes manuscrits ou tapés à la machine par Stolarek et publiés dans Niepokalana. I tak dalej … I tak dalej … Mais ceci est un autre volet de notre travail de mémoire. C’est certainement un véritable exercice en soit ; Un travail de thèse pour un jeune étudiant en journalisme ou en communication par exemple, bilingue obligatoirement. Cette idée de poursuivre ces recherches me séduit. Pas vous ?

Aujourd’hui nous vous proposons trois dossiers PDF d’une dizaine de pages chacun que vous pourrez imprimer ce qui pourra en faciliter leur lecture.

Lire les chroniques de l'année 1947-1948

Lire les chroniques de l'année 1948-1949 Première partie,  Seconde partie 

Lire les chroniques de l'année 1949-1950 Première partie,  Seconde partie

Les chroniques des années suivantes vous seront proposées périodiquement avec les prochains numéros de Kurijer Kazimierski.

Ah ! J’ai oublié de vous dire : ces chroniques sont écrites en polonais. Je dois vous avouer qu’il m’a fallu utiliser un dictionnaire pour tout comprendre. Vous, je ne sais pas ! Sachez que l’exercice n’est pas insurmontable et je dirai même plutôt agréable. Nous vous rappelons que pour la traduction vous pouvez utiliser le s?ownik polsko-francuski disponible en ligne sur notre site dans la "boite à outils du Casimirien" :

Les scanners communs actuels ayant été conçus pour numériser des formats jusqu’à 21x29,7 cm, le format particulier des cahiers utilisés, 22x32 cm, nous a posé quelques soucis pour leur numérisation. Mais ce détail technique est aujourd’hui résolu. Vous aurez bientôt à votre disposition un fac-simile couleur complet de Nos Chroniques, un véritable trésor à conserver par devant vous.

J’invite chacun d’entre nous à lire ce Trésor de notre histoire. Et si par chance un d’entre nous, parmi les plus anciens, avait une réponse ou un élément de réponse aux questions posées plus haut, merci de nous les transmettre. Peut-être aussi que cette lecture réveillera chez certains Casimiriens un souvenir non relaté à l’époque et nous le fera partagé.

Bonne lecture des chroniques de l'internat Saint Casimir.